#Bruellan lance ses propres fonds

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Bruellan

Bruellan, gérant actif à Genève, Crans-Montana, Verbier et Lausanne:

  • autorisation de la Finma pour la gestion institutionnelle
  • lancement de 4 fonds, avec mode de commission innovant

Fondée en 1991, Bruellan est une société de gestion de fortune active à Genève, Crans-Montana, Verbier et Lausanne. Gérant CHF 1,5 milliard, c’est l’un des acteurs dynamiques de la communauté romande des gérants indépendants. Au point que sa clientèle est formée à 50% de family offices exigeants.

En 2009, Bruellan a été parmi les premiers gérants de fortune indépendants ayant décidé de se soumettre volontairement au contrôle de la Finma. Puis Bruellan a été le tout premier  gérant indépendant ayant demandé à la Finma d’être soumis à la loi sur les placements collectifs de capitaux (LPCC).

De plus, longtemps partisan d’une architecture ouverte en matière de sélection de produits d’investissements, le team de Bruellan – fort de l’autorisation accordée par la Finma – lance aussi ses propres fonds.

Fondateur de Bruellan, Antoine Spillmann est un homme plutôt direct: «Comme président de Swiss Respect, je suis un peu effaré et profondément attristé que les Autorités suisses puissent pareillement céder aux pressions étrangères et brader notre place financière sans jamais avoir exigé la réciprocité des mesures imposées à la Suisse par ses concurrents directs.»

Mais, comme entrepreneur et gérant de grande expérience, Antoine Spillmann est un réaliste, qui ne se laisse pas abattre. Les problèmes, il les a vus venir. Longtemps vice-président de l’Association Suisse des Gérants de Fortune (ASG), il a toujours défendu sa conviction que ce métier doit être régulé, contrôlé. Et il a profilé Bruellan en conséquence.

Dès lors, quand il annonce qu’il est urgent de changer de business model, qu’il obtient une autorisation de la Finma de gérer des fonds institutionnels et qu’il lance ses propres fonds, cela mérite quelque attention.

Atouts majeurs, mais urgent d’agir

Antoine Spillmann: «Aujourd’hui, notre place financière est à un tournant. Nous avons des atouts immenses, à commencer par notre sécurité. Face aux tensions internationales croissantes, la Suisse offre des garanties solides, lesquelles sont souvent plus attractives pour nombre d’investisseurs étrangers que fut le secret bancaire.»

Et d’ajouter: «De plus, nous avons une qualité inégalée de suivi administratif et de reporting, qui attire nombre de family offices sophistiqués. Je crois donc fermement en notre potentiel et en l’avenir de la place suisse. Toutefois, notre modèle d’affaires doit évoluer très vite. Car les concurrents se multiplient et l’argent circule de plus en plus rapidement de par le monde.»

Pour sa part, son associé Jean-Paul Tissières s’interroge: «La Suisse compte quelque 4’000 gérants indépendants. Mais combien d’entre eux ont-ils une gestion de pointe et disposent-ils de la taille suffisante pour mobiliser des équipes de vrais spécialistes?»

«Le temps n’est plus où l’on pouvait se satisfaire d’aller prendre le thé avec les vieilles dames, puis de lire les conclusions de quelques analystes. Nous devons offrir plus, tant pour nos clients que pour garantir le maintien de notre métier et de ses emplois», souligne Antoine Spillmann, qui ajoute: «C’est-à-dire disposer de teams d’asset managers aux compétences confirmées, qui se consacrent exclusivement à l’investissement.»

Pour Bruellan, l’intégrité et la qualité de relations très personnelles avec les clients reste au cœur du métier. Toutefois, pour les nouvelles générations, comme pour les caisses de pension, il faut désormais y ajouter une réelle performance.  «Quand un client français voyait son franc perdre 80% de valeur par rapport au franc suisse, il était tellement soulagé d’avoir un peu d’argent chez nous, que la performance de son compte importait peu. Mais les temps changent», remarque Paul Lombard, associé de Bruellan.

Performance de gestion et rémunération innovante

Forte de la performance confirmée de son propre fonds « actions » global (hausse de 87 % sur trois ans), Bruellan a décidé de lancer quatre produits distincts, par zones géographiques: Suisse, Etats-Unis, Europe et Asie.

La direction de ces fonds a été confiée à Florian Marini (ex Lombard Odier), qui souligne un processus d’investissement avant-gardiste: «Nous avons développé chez Bruellan un processus d’investissement inédit, qui allie des filtres quantitatifs et une analyse approfondie des fondamentaux des investissements.»

Et d’expliquer: «Le but d’approcher ainsi l’investissement avec des filtres quantitatifs est de retirer les biais comportementaux de l’équation. Le résultat est une gestion de conviction flexible, qui a pour objectif de surperformer significativement les marchés à long terme».

Florian Marini souligne également un mode de rémunération innovant: «Afin d’aligner les intérêts des clients et ceux de Bruellan, la commission de gestion de performance n’est perçue que sur la performance supplémentaire que nous assurons par rapport à celle du marché. C’est une démarche qui suscite un réel intérêt de la part des caisses de pension et des family offices. D’autant que nous offrons, en plus, un high water mark, c’est-à-dire que, dans l’éventualité d’une performance relative négative, notre commission ne sera à nouveau perçue qu’une fois le niveau précédent retrouvé.»

Recherche des talents

 «Depuis des années, nous avons consacré de gros effort à la recherche de talents et de professionnels qui pensent un peu différemment, qui savent poser les bonnes questions et se remettre en question. En clair, outre les capacités de réflexion, nous aimons les tempéraments d’entrepreneurs. Puis nous prenons la peine de les développer», relève Antoine Spillmann.

Dans cet esprit, afin de stimuler les discussions, élargir les horizons et échapper aux idées reçues, Bruellan va désormais systématiquement offrir des stages – rémunérés – à de jeunes universitaires.

Contacts presse

Claude-Olivier Rochat, Voxia Communication
Mobile: 079 203.52.19

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